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Katherine Weir

Le soutien social comme facteur pour atténuer la corrélation entre les expériences
indésirables de l'enfance et la dépression plus tard dans la vie.

L’article de recherche de ce mois abordera la dépression parce que l’octobre est le

mois de l'éducation et de la sensibilisation à la dépression.


L’approche au cours de la vie de la santé mentale dit que le bien-être et l’état de

santé mentale d’une personne sont un produit de la biologie ainsi que des expériences de

vie d’un individu. Les expériences indésirables de l'enfance (EIE) constituent une catégorie

de ces expériences individuelles possibles et elles ont été fortement liées à des symptômes

dépressifs plus tard dans la vie et à un bien-être global réduit. Toutefois il y a de nouvelles

preuves pointent vers d’éventuels facteurs et interventions de protection. Le soutien social a

été étudié dans des études antérieures et il a été démontré qu'il atténuait les impacts

négatifs des événements stressants. Ainsi, Cheong et al. cherché à déterminer si la relation

entre les EIE et la dépression à la fin de l'âge adulte est modérée par le soutien social perçu.


L'échantillon de participants était composé de 1 926 adultes irlandais âgés de 50 à

69 ans. Parmi ces participants, 457 ont déclaré avoir subi un EIE au cours de leurs 18

premières années de vie. Un questionnaire a été administré pour chacune des 3 variables

primaires examinées ; le questionnaire ACE pour examiner les expériences négatives de

l'enfance, l'échelle de soutien social d'Oslo pour examiner le soutien social perçu et le

questionnaire CES-D pour examiner les symptômes dépressifs. Des données

démographiques telles que l'état civil, le niveau de scolarité et les maladies de longue durée

ont également été recueillies.



Comme l’hypothèse a constaté, les participants ayant subi un EIE couraient un

risque plus élevé de présenter des symptômes dépressifs au cours de leur vie adulte

ultérieure, et cette relation était en effet modérée par le niveau de soutien social perçu

rapporté. À savoir, les participants ayant déclaré un soutien social plus important

présentaient un risque plus faible de signaler des symptômes dépressifs que les individus

ayant déclaré un soutien social modéré, et ces personnes ayant déclaré un soutien social

modéré avaient un risque plus faible que celles ayant déclaré un soutien social limité. De

plus, l’impact du soutien social perçu sur les symptômes dépressifs variait en fonction du

type d’EIE. Pour les personnes ayant signalé des abus, l'effet modérateur du soutien social

perçu était particulièrement fort par rapport à celles ayant signalé de la négligence ou un

dysfonctionnement du ménage. De plus, aucune différence n’a été constatée entre les

groupes socio-économiques ou de genre en termes de soutien social perçu diminuant les

effets des EIE sur la dépression.


Bien que les expériences négatives de l’enfance puissent avoir des conséquences

néfastes pour les individus tout au long de leur vie, comme un risque accru de symptômes

dépressifs, il y a de l’espoir que le soutien social soit un facteur de protection. Cette preuve

trouvée par Cheong et al. souligne l’intérêt de promouvoir et de créer des

espaces/opportunités permettant aux adultes de trouver un soutien social lorsqu’ils ont vécu

une EIE, afin de protéger leur bien-être et de réduire l’impact d’une éventuelle dépression.


Traduction : Pareesa Lashani

Graphique : Tej Mistry


Source : Cheong, E. V., Sinnott, C., Dahly, D. & Kearney, P. M. (2017). Adverse childhood experiences (ACEs) and later-life depression: perceived social support as a potential protective factor. BMJ Open 7(9), http://dx.doi.org/10.1136/bmjopen-2016-013228.

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